Le projet CoEx est un projet multidisciplinaire faisant interagir
des acteurs du milieu scientifique, politique et de la société civile, autour de l’étude du système semencier. Les objectifs du projet sont :
Le projet CoEx s’articule en 3 « work packages » (WP), le premier WP1 reposant sur l’analyse des réglementations et des modalités des systèmes de gouvernances en matière de semences (accès et gestion). Le WP2 analyse sur le terrain la diversité des pratiques culturales et l’usage des semences. Le WP3 propose des mécanismes de gouvernance de gestion des semences. Pour cela, le projet met notamment en oeuvre jusqu’à 13 stages de Master africains et français et 2 thèses cofinancées.
La première année a permis d’affiner l’originalité du projet scientifique autour des enjeux de passage à l’échelle et de réflexivité sur les pratiques d’acteurs/institutions intermédiaires, travaillant précisément à l’interface entre parties prenantes aux différentes échelles.
Ce travail passe par l’élaboration d’une méthodologie solide s’appuyant : (1) sur les expériences de projets précédents dans les mêmes zones et sur des thématiques proches ; (2) sur une collaboration interdisciplinaire pour élaborer des stratégies d’échantillonnage et des méthodes d’analyses statistiques adaptées.
Au total, trois ateliers méthodologiques et trois réunions ont été organisés avec les partenaires locaux qui ont participé à la co-construction des protocoles d’enquêtes et des stratégies d’échantillonnages. Les stratégies d’échantillonnages et la collecte de données de terrain sont en cours. La production de jeux de données et une méta-analyse à mener ont impliqué un stage de Master en Mathématique appliquée.
Parallèlement, des cofinancements ont été obtenus sur deux projets (SEARS et Dynaversity H2020), en plus d’un co-financement de thèse en Economie.
Les points forts du projet, soulignés lors de la réunion à mi-parcours, sont :
À terme, les perspectives du projet CoEx reposent sur une meilleure appropriation du projet par les acteurs locaux concernés (organisations paysannes) et une meilleure compréhension des enjeux scientifiques pour renforcer et favoriser leurs échanges avec les instances politiques locales.